Aide au paiement des écolages pour des écoliers de familles démunies, qui fréquentent les différentes écoles confessionnelles de la ville.
Beit-Sahour est encore l’une des rares bourgades à majorité chrétienne, en Terre Sainte. Quatre écoles confessionnelles (Ecole du Patriarcat grec catholique, dite melkite, Ecole Evanglique luthérienne, Ecole grecque orthodoxe du Patriarcat de Jérusalem, Ecole du Patriarcat latin), dispensent un enseignement de qualité mais ne peuvent subsister que grâce à un écolage versé par les familles des enfants. Chaque année, l’association vient en aide à une vingtaine de familles démunies, par école, en participant aux frais d’écolage.
La majeure partie des élèves qui fréquentent une école confessionnelle effectuent les douze années d’enseignement avec des réussites oscillant entre 95 et 99 % à la fin du cursus scolaire complet. Un grand nombre d’entre eux poursuivent des études supérieures dans les universités palestiniennes de Bethléem, Bir Zeit (Ramallah), Naplouse, Jenin ou à l’étranger, s’ils ont la chance d’obtenir une bourse d’étude.
La situation politique et conflictuelle rendant difficile voire impossible l’accès aux centres hospitaliers d’importance, il est indispensable d’avoir des soins de qualité à proximité. De plus, à Beit-Sahour, 90% de la population ne dispose pas d’assurance médicale.
C’est pourquoi, dès 1990, l’association est venue en aide à la Clinique de l’Eglise grecque-catholique, renommée en 2007 Centre médical de Beit-Sahour. Notre association a participé par des contributions financières ponctuelles à l’achat de lits, à la réparation ou l’achat d’appareils médicaux et de laboratoire, et à de petites rénovations à l’intérieur des bâtiments. Notre choix s’est porté sur cette Clinique car elle dispensait des soins dont le prix était adapté à la situation financière des patients, voire gratuitement.
En 2017 et 2018, l’association a contribué au fonds destiné aux malades de la Société de bienfaisance orthodoxe de Beit-Sahour. L’argent est utilisé pour payer les factures médicales spécialement pour des malades chroniques, financièrement démunis.
Depuis 2018, nous participons à la mise en service de l’Hôpital des Bergers, nouvelle construction qui intégrera un service d’urgence, actuellement inexistant dans la région.
L’Union des femmes arabes de Beit-Sahour gère différents projets d’aide à la population locale, spécialement aux femmes et aux familles. Outre la gestion d’une maison d’accueil pour hôtes « El Beit », l’Union assume trois activités :
- La gestion d’une crèche fréquentée par 90 enfants de 0 à 3 ans;
- L’animation d’ateliers accueillant 35 jeunes handicapés mentaux adultes;
- La promotion d’activités procurant un emploi et des ressources pour des femmes.
Nous nous efforçons de répondre à diverses demandes d’aide provenant de la région, de façon ponctuelle, dans la mesure de nos moyens.
Collaboration avec Al-Malath Charitable Society
L’Al-Malath Charitable Society est une institution éducative de réadaptation pour de jeunes adultes souffrant d’un handicap mental, fondée en 2006. La prise en charge des bénéficiaires se situe au niveau scolaire élémentaire, occupationnel et thérapeutique (physiothérapie, logopédie, socialisation, stimulation multi-sensorielle).
Notre association a participé à l’achat de matériels pour l’atelier occupationnel et a contribué aux frais d’aménagement intérieur.
Collaboration avec le Centre d’accueil de jour pour les aînés de Beit-Sahour
Environ 95 personnes âgées sont accueillies dans ce centre. Diverses activités leur sont proposées ainsi que le repas de midi. Une infirmière effectue des contrôles médicaux de base.
Notre association a participé aux frais d’installation d’un chauffage central et à l’acquisition d’un adoucisseur d’eau qui permet la consommation de l’eau directement du robinet et évite l’achat d’eau minérale en bouteilles.
Collaboration avec le Centre Noor, du camp de Aïda à Bethléem
Noor est un projet d’autonomisation des femmes. Le Centre a été créé à l’initiative de mères d’enfants handicapés des camps de réfugiés d’Aida et de Beit Jibrin, situés respectivement à deux kilomètres de Bethléem et dans la ville même.
Ce centre offre des possibilités de scolarisation, de thérapies et des exercices de réhabilitation à des jeunes non intégrés au circuit scolaire ordinaire et à des adultes en situation de handicap. Les thérapeutes assument également des aides aux familles des personnes handicapées en se rendant sur place pour des conseils éducatifs ou sur l’aménagement adapté des appartements.
Notre association a contribué aux frais pour les bénéficiaires du centre dont les familles ne peuvent assumer le coût de la prise en charge.
Collaboration avec l’Institut de couture de Beit-Sahour
Cette école régionale offre un apprentissage de 3 ans. Une partie des jeunes formés ouvrent ensuite leur propre petite entreprise.
Notre association a financé l’achat de machines à coudre pour les ateliers.
Collaboration avec Baraka Nursery de Beit-Sahour
Notre association a financé l’achat d’un frigo pour la cuisine de cette crèche, fondée par l’Eglise presbytérienne.
Différents événements de sensibilisation et d’information sont organisés ponctuellement afin d’attirer l’attention de nos adhérents et de la population fribourgeoise aux difficultés que le peuple de Palestine rencontre dans sa vie quotidienne. Des informations, des témoignages ou des animations complètent nos assemblées générales et contribuent à mieux faire connaître l’histoire de la Palestine et la réalité y vécue.
Mars 2019
Dans le cadre de l’assemblée générale 2019, projection du film documentaire « Briser le silence » d’André Bossuroy.
Le réalisateur a suivi deux artistes qui se sont rendues à Hébron. Hébron signifie l’Ami, en hébreu et en arabe, mais aujourd’hui, c’est une ville où se concentre la tension du conflit israélo-palestinien. Si la paix n’est pas à l’agenda politique actuellement, on peut cependant la trouver dans le cœur de personnes qui s’engagent courageusement pour celle-ci. Nous découvrons le portrait d’hommes et de femmes que l’on pourrait qualifier d’exceptionnels et qui sont pourtant ordinaires. Particularité de ceux-ci : ils sont Palestiniens et Israéliens et ils s’engagent ensemble pour le respect des droits de l’Homme et la lutte contre les inégalités dans un pays où la paix semble être une utopie.
Novembre 2018
Projection du documentaire « Les 18 fugitives » de Paul Cowan (écriture) et Amer Shomali (réalisation), en collaboration avec le Ciné-Club de l’université de Fribourg. Ce film relate avec humour, sérieux et finesse la résistance pacifique et originale que les habitants de la bourgade de Beit-Sahour ont opposée à l’armée israélienne lors de l’intifada de 1987. Il nous montre comment de simples citoyens armés de leur seul courage et de leur bon sens ont réussi, à travers un troupeau de 18 vaches, à mettre en échec les militaires les mieux équipés du monde!
Mars 2018
Projection du film documentaire « On récolte ce que l’on sème » de Aala Ashkar, en collaboration avec le Ciné-Club de l’université de Fribourg. “Un voyage intime à la recherche de la Palestine en Israël”.
Février 2018
Projection d’un documentaire de Maryse Gargour « A la rencontre d’un pays perdu », lors de l’assemblée générale.
Des dames françaises qui ont vécu à Jaffa au début du 20ème siècle racontent leurs souvenirs de mai 1948 et les bouleversements profonds suite à la création de l’état d’Israël. Ce film nous plonge dans la Palestine multiculturelle de cette époque, dont peu d’archives sont disponibles pour les Palestiniens.
Novembre 2017
Projection du film“Jerusalem, East Side Story” en collaboration avec le Ciné-Club de l’université de Fribourg.
29 novembre 1947, l’ONU vote la partition de la Palestine en trois unités : un état arabe, un état juif, tandis que Jérusalem passe sous contrôle international. Juin 1967, Israël prend les armes et entre dans Jérusalem. 2007, le réalisateur palestinien, Mohammed Alatar, interroge la situation.
Mars 2017
Projection d’un documentaire : « L’eau, une arme de destruction massive » par Nathan et Caroline Finkelstein.
Lors d’un voyage en Palestine en avril 2016, Nathan et Caroline Finkelstein ont rencontré différents protagonistes qui leur ont fait part de la problématique que représente l’approvisionnement et la gestion de l’eau dans les territoires de Palestine occupés. Nathan a rassemblé les témoignages recueillis en un petit film d’une vingtaine de minutes.
Ce film, présenté lors de notre AG 2017, est à disposition chez Johannes Fankhauser (membre du comité).
Novembre 2016
Projection, suivie d’une discussion, du film de Annemarie Jacir, Palestine « Le sel de la mer« , en collaboration avec le Ciné-Club de l’université de Fribourg.
Soraya, une jeune femme de 28 ans née à Brooklyn aux USA est fille et petite-fille de réfugiés palestiniens. A la mort de son père, elle décide de s’acheter le billet d’avion pour se rendre sur la terre de ses ancêtres, dont son grand-père lui a abondamment parlé.
Dès sa descente d’avion, à Tel Aviv, elle est confrontée à une réalité qu’elle ne soupçonnait pas…
Plus tard, elle fait la rencontre de Emad, un Palestinien de Ramallah, qui lui, ne rêve que de quitter la Palestine où il est « enfermé ».
Mars 2016
Projection « Images de Palestine » par Marie Fankhauser.
La projection de photos recueillies lors de ses différents séjours en Palestine entre 2009 et 2015 amène les spectateurs à accomplir un circuit « imaginaire » de Hébron à St-Jean-d’Acre, en passant par Bethléem, Jérusalem, Ramallah, Jéricho, la mer Morte, Naplouse, Jénine, Nazareth, Tabgha, le lac de Tibériade… Les dernières images illustrent les organisations de Beit-Sahour auxquelles l’association “Aider Beit-Sahour, Palestine” a fourni des aides ces dernières années.
Mars 2015
Lors de l’Assemblée générale ordinaire, projection du film : « La mécanique de l’orange« , de Eyal Sivan.
Fondé sur des documents photographiques et filmés dont certains remontent au 19ème siècle, « JAFFA, la mécanique de l’orange », le film d’Eyal Sivan montre les orangeraies au temps où la Jaffa arabe était l’une des villes les plus peuplées et les plus prospères de Palestine. L’orange faisait vivre des milliers de paysans et d’ouvriers, non seulement de Palestine, mais aussi d’Egypte, de Syrie et du Liban. Musulmans, chrétiens et juifs y travaillaient ensemble. Ces images sont peu à peu remplacées par celles d’un réalisme socialiste à l’israélienne : les relations entre les gens changent, les Arabes sont peu à peu exclus. JAFFA devient une marque d’oranges déposée, occultant la ville de Jaffa, ses orangeraies plus que centenaires, et l’histoire de la coopération judéo-arabe.
Octobre 2014
Présentation de l’exposition “La Nakba” à l’Espace 25 à Fribourg.
Treize planches agrémentées d’images, cartes et explications retracent l’Exode et l’Expulsion des Palestiniens en 1948.
La version française de cette exposition a été réalisée par le Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, à Strasbourg.
Semaine « Palestine 2014 » du 17 au 21 mars 2014
En avril 2013, un groupe nommé Chemins de Palestine, composé de onze personnes, dont 4 membres du comité de notre association, a réalisé un voyage alternatif en Palestine. Pour donner une suite en Suisse à ce voyage, le groupe a mis sur pied, en collaboration avec le professeur Benoît Challand, titulaire de la Chaire d’histoire contemporaine de l’Université de Fribourg, une semaine d’information sur les retombées du conflit israélo-palestinien dans la population palestinienne.
Le but était de faire une analyse de la situation actuelle en Palestine aux niveaux historique, religieux, archéologique, juridique et urbanistique.
17 mars 2014
Après la partie officielle de notre Assemblée générale, témoignage de notre invité Monsieur Mustafa Muhammad, Palestinien de Jérusalem-Est, docteur en géographie urbaine et chercheur associé à l’université de Bir-Zeit.
Avril 2013
Voyage alternatif et solidaire en Palestine : « Chemins de Palestine«
Johannes et Marie Fankhauser et Eugène et Anne-Marie Chatagny, membres de notre comité, ont organisé un voyage en collaboration avec une agence palestinienne de Ramallah (www.diwanvoyage.net). Ils en ont profité pour visiter, à Beit-Sahour, les projets que notre association soutient.
24 mai et 29 novembre 2011
Présentation de photos de voyage en Palestine par Marie et Johannes Fankhauser, respectivement à Belfaux et à la Paroisse de Sainte-Thérèse à Fribourg, suivie de la projection du film « Our Story » du Docteur Mustapha Barghouthi.
Projet des scouts
Le mouvement scout fait partie du Club culturel arabe orthodoxe de Beit-Sahour (AOCC), établi en 1963, et compte aujourd’hui 400 membres.
Outre le mouvement scout, l’AOCC comprend une section Sports (foot, basket, volley, échecs, ping-pong, avec des mouvements pour enfants de 7 à 12 ans), une section Arts (chant, danses folkloriques, peinture, musique), et une section Culture (histoire de Beit-Sahour). L’AOCC et ses mouvements sont ouverts à tous, hommes et femmes, « de 7 à 77 ans », et compte actuellement environ 1800 adhérents.
En Palestine, les scouts sont étroitement liés à la vie de la société : ils sont la principale structure qui encadre les enfants et les jeunes en dehors de l’école. En plus des activités traditionnelles propres au scoutisme, ils déploient une intense activité de bénévolat au sein de la population.
L’AOCC est propriétaire d’un grand terrain au lieu-dit « Champs des Bergers ». Il a mis à disposition des scouts 1500 m2 afin de construire une place de jeux.
Notre association a soutenu financièrement la construction de la place de jeux, qui, aujourd’hui, sert aux activités scouts, mais aussi pour des fêtes de familles, des anniversaires, des fêtes de fin d’études, etc. Cette place de jeux est une infrastructure sûre où les enfants peuvent se divertir.
Les travaux (de juillet 2010 à août 2012) accomplis comportent :
- la préparation du sol ;
- la pose de clôtures, de treillis et le raccordement au réseau d’eau ;
- l’installation de l’éclairage électrique, de l’irrigation et de WC ;
- l’installation d’une garderie et de jeux : balançoires, chevaux de bois, etc…
- la plantation de haies et d’arbres
Projet « chauffages »
En 2006, en plus des actions habituelles, notre association a participé au financement des chauffages respectivement du Centre d’accueil de jour pour les aînés de Beit-Sahour et du jardin d’enfants de l’école des Sœurs de St-Joseph de l’Apparition de Bethléem, pour ce dernier à hauteur de CHF 17’100.