Aide au paiement des écolages pour des écoliers de familles démunies, qui fréquentent  les différentes écoles confessionnelles de la ville.

Beit-Sahour est encore l’une des rares bourgades à majorité chrétienne, en Terre Sainte. Quatre écoles confessionnelles (Ecole du Patriarcat grec catholique, dite melkite, Ecole Evanglique luthérienne, Ecole  grecque orthodoxe du Patriarcat de Jérusalem, Ecole du Patriarcat latin), dispensent un enseignement de qualité mais ne peuvent subsister que grâce à un écolage versé par les familles des enfants. Chaque année, l’association vient en aide à une vingtaine de familles démunies, par école, en participant aux frais d’écolage.

La majeure partie des élèves qui fréquentent une école confessionnelle effectuent les douze années d’enseignement avec des réussites oscillant entre 95 et 99 % à la fin du cursus scolaire complet. Un grand nombre d’entre eux poursuivent des études supérieures dans les universités palestiniennes de Bethléem, Bir Zeit (Ramallah), Naplouse, Jenin ou à l’étranger, s’ils ont la chance d’obtenir une bourse d’étude.

Ces écoles revêtent une importance particulière car le nombre de chrétiens diminue d’année en année en Palestine, comme dans tout le Moyen-Orient. Il n’est cependant pas nécessaire d’être membre de l’une ou l’autre des Eglises qui chapeautent ces écoles : tous les enfants de Beit-Sahour, de quelque appartenance religieuse qu’ils soient, sont acceptés. La cohabitation entre élèves chrétiens et musulmans se passe généralement bien et est une incitation à la tolérance et au respect mutuel.
 
(Voyez  l’article de Henri Tincq, paru dans Le Monde, samedi  7 avril 2007 : Elèves chrétiens et musulmans cohabitent dans les écoles catholiques de Terre sainte).